3399 Boulevard Crémazie Est, Montréal (Québec) H1Z 2J1

Étudiants de mécanique auto, découvrez le contrôle auto par le cerveau

contrôle auto par le cerveau

En s’inspirant des ondes cérébrales utilisées par les handicapés pour contrôler leur prothèse ou leur fauteuil roulant, des chercheurs chinois ont mis au point un système permettant de contrôler une automobile via un casque qui transforme l’activité électrique du cerveau. Voici pour nos étudiants en formation de mécanique, ce qu’il faut savoir sur cette technologie qui soulève bien des questions, à l’heure où les voitures autonomes sont pressenties pour faire leur apparition sur le marché automobile.

Un casque EEG

Composée d’une interface sans implants chirurgicaux, la technologie EEG ou électroencéphalographe se présente sous la forme d’un casque semblable à celui utilisé pour analyser l’activité cérébrale des patients dans le domaine médical. Un casque qui permet de déterminer le type d’ondes cérébrales qui correspondent à une activité précise comme, par exemple, bouger un muscle ou fermer les yeux.

Une expérience concluante

Grâce aux 16 capteurs intégrés dans le casque développé par les chercheurs chinois, l’activité électrique du cerveau est mesurée et ensuite analysée par un logiciel pouvant traiter, trier et délivrer sans fil, des instructions précises à la voiture. Pour le moment, l’expérience réalisée permet uniquement de faire avancer, reculer ou arrêter une automobile qui se déplace en ligne droite. Pour ce qui est du contrôle dans l’habitacle, le casque permet également d’agir sur le verrouillage des portières.

Étudiants en cours de mécanique automobile, découvrez dans la vidéo présentée ci-dessous, le casque testé par Zhang Zhao, un étudiant de l’université de Yianjin, en Chine qui a travaillé sur le projet.

Alors que l’industrie automobile investie massivement dans le développement des voitures autonomes, il est normal de se poser la question de l’utilité de cette nouvelle innovation. Google avait pensé à créer des véhicules semi-autonomes, mais a abandonné l’idée voyant que la concentration des conducteurs posait problème.

‘’Humaniser’’ les interactions

Selon le professeur Duang Feng qui a mené le projet, l’idée est de combiner le contrôle par le cerveau et la technologie utilisée pour les voitures autonomes, afin d’améliorer et humaniser les interactions entre le véhicule et le passager. Par exemple, lorsqu’une Tesla S doit effectuer un dépassement, le conducteur doit activer le clignotant dans la direction souhaitée. Avec la nouvelle technologie créée, le conducteur aurait juste à penser au dépassement ou au rabattement, et le véhicule pourrait suivre l’ordre dans la limite de faisabilité. Autre exemple, la technologie pourrait prendre en compte les frayeurs des passagers et ajuster sa course en analysant l’inquiétude des passagers.

Que pensez-vous de cette nouvelle technologie? Serait-elle vraiment utile pour humaniser les interactions entre les passagers et le véhicule?

Si la mécanique auto vous passionne, découvrez notre page de programmes et nos diverses spécialisations pour réussir dans l’industrie automobile.

Chargement en cours...

Spinload