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L’IREQ développe une super batterie pour éoliennes et automobiles

Entre le coût élevé de la facture énergétique et les avancées technologiques, le besoin en sources d’énergies renouvelables et financièrement abordables est de plus en plus grand. Que ce soit pour alimenter une structure industrielle, une installation de production d’énergie ou simplement substituer l’électricité aux hydrocarbures, les innovations se multiplient pour entrer dans l’ère des énergies vertes. L’Institut de Recherche d’Hydro-Québec est en voie de mettre au point sa super batterie qui pourrait avoir des répercussions dans l’industrie automobile. C’est une avancée qui s’enregistre dans la lignée de tant d’autres en vue de stocker de l’électricité dans des batteries écologiques et efficaces. Bien que dans le secteur automobile, nous avons Tesla qui a déjà fait des avancées importantes, les super batteries de l’IREQ seront deux fois plus légères et beaucoup moins chères à produire.

Étudiants en cours de mécanique automobile, voici pour vous une revue de ce projet ambitieux d’Hydro-Québec qui devrait vous intéresser.

2010 : un début « explosif »

Durant le Congrès Mondial de l’Énergie tenu à Montréal en septembre 2010, l’IREQ a fait démonstration des avancées réalisées sur le projet de la super-batterie en utilisant un véhicule électrique. Peut-être que vous en avez déjà entendu parler étudiants en formation mécanique automobile. La démonstration a également abordé la question de la recharge : en cinq minutes, la batterie était complètement rechargée ! Mieux encore, la super-batterie ne perdait pas sa capacité et ce même après 20 000 cycles.

Même si les batteries de lithium sont les plus populaires de nos jours, elles comprennent un désagrément non négligeable. À cause de la nature extrêmement réactive du lithium, les risques de surchauffe, voire même d’inflammation, sont à tenir en compte lors de la construction d’une super-batterie censée stocker une grande quantité d’énergie, comme celle qu’on retrouve dans nos bolides électriques.

Une vision à moyen et long termes

À l’IREQ, l’équipe responsable du projet de la super-batterie estime que les avancées sont satisfaisantes dans le sens où les acquis d’aujourd’hui permettent de produire une batterie sans coût exorbitant et capable de stocker une quantité considérable d’énergie. Le procédé consiste en un branchement multiple de batteries dans l’optique de pouvoir alimenter des installations d’envergure comme les éoliennes. Bien entendu, l’usage s’étend à alimenter les voitures pour remplacer le carburant et les dérivés pétroliers.

Dans un futur proche, Hydro-Québec envisage de développer une super-batterie capable de remplacer les moteurs thermiques des automobiles. Selon les estimations des scientifiques de l’IREQ, une super-batterie verrait le jour dans un délai de cinq ans et offrirait une autonomie d’au moins 500 kilomètres sur une seule charge et sans source d’énergie auxiliaire. Le pari est de pouvoir mettre cette innovation en œuvre dans un contexte où le climat du Canada pourrait être une contrainte sérieuse. Rien que pour l’industrie automobile, les dispositifs de chauffage sont énergivores pendant la saison hivernale, ce qui pourrait éventuellement amoindrir le rendement de la super-batterie.

Étudiants d’école mécanique automobile, que dites-vous de cette technologie ? Pensez-vous qu’elle sera un jour utilisée dans nos bolides électriques? 

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