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Étudiants en école mécanique à Montréal, découvrez comment les marques autos surmontent les crises

Au cimetière des marques automobiles, plusieurs constructeurs avaient jadis écrit l’histoire de la mécanique avec des lettres majuscules. Dépassés, peu populaires ou financièrement enfoncés, beaucoup ont fini par passer l’arme à gauche.

Toutefois, dans le marasme et la douleur, certains constructeurs ont réussi à remonter la pente et sont toujours présents sur la scène mondiale. Depuis le début de la crise économique mondiale de 2008, l’industrie automobile a pris de sérieux coups à travers le monde. Nos étudiants de l’école mécanique automobile se souviennent certainement des images désolantes de la ville de Detroit dans l’État du Michigan, où les effets de cette crise ont été particulièrement effarants. Sept ans après, les survivants sont témoins des temps durs. Allons voir de plus près ce qui s’est vraiment passé!

Amérique du Nord : GM survit, mais y laisse des plumes

Dans le cas de General Motors, c’est la structure même du groupe qui a permis au constructeur nord-américain de survivre à la crise économique.

Par contre, le prix à payer fût important. Alors qu’il était question de se départir de Pontiac, les décideurs de GM vont plutôt cesser les activités de leur division Saturn. Cette filiale de General Motors fût créée en 1985 en réponse à la forte croissance des marques asiatiques sur le marché nord-américain. Cependant, au cours de son histoire, Saturn n’a pas su livrer des véhicules plus innovants et s’est contentée du marché bas de gamme. Une stratégie qui ne semble pas avoir fonctionnée !

La Saturn

Subaru esquive l’arrêt cardiaque in extremis

Comment imaginer le Championnat du monde de rallye sans une figure emblématique comme Subaru? En 2008, les choses allaient tellement mal que Subaru a dû se retirer du championnat à cause de ses tumultes financiers. Dès le début de l’année, les ventes en chute libre ont causé une perte de 43 % de son résultat net à la compagnie. Par la suite, Subaru a dû appliquer des ajustements structurels afin de remonter la pente à coups de petits taux de croissance. Jusqu’en 2012, la marque asiatique était encore en convalescence. L’essentiel, c’est qu’elle est toujours là!

Opel et Saab, deux figures européennes qui ont longtemps souffert!

Il faut croire que le dénominateur commun de tous les maux des constructeurs automobiles est bel et bien la crise financière. À la même période, les marques européennes les plus connues comme Opel et Saab encaissaient à leur tour les revers d’une finance mondiale sur le déclin.

Dans le cas de Saab, le divorce a été inévitable avec le groupe GM. Entre 1995 et 2010, GM aura lutté pour parer aux mésaventures de la marque scandinave avant de jeter l’éponge. Saab continue de faire partie de la scène automobile, mais demeure toujours dans le rouge.

Quant à Opel, la possibilité d’une rupture avec GM est toujours à l’ordre du jour. Avec des pertes atteignant des centaines de millions d’euros, le fardeau semble gêner les ambitions de prospérité du groupe automobile. Pour l’instant, le statu quo maintient Opel sur la scène.

Bref, une leçon à tirer de cela étudiants en cours de mécanique automobile c’est de persévérer. Une porte se ferme, mais d’autres peuvent s’ouvrir.

Maintenant, étudiants en formation mécanique automobile, pensez-vous que d’autres aspects purement mécaniques et techniques pourraient influer sur le sort d’une marque automobile?   

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